05 - SON HISTOIRE

  • sylvie accordeoniste

C’est a Vienne en 1829 que l’accordéon est né. A l’époque du Romantisme. Ces dames dans les salons bourgeois en étaient friand : son pouvoir expressif y fit fureur d’emblée. Ensuite, doté d’un second clavier pour la main gauche, il ne tarda pas à descendre dans la rue, puis à pénétrer jusqu’au fin fond des campagnes.

Dès la fin du XIXè siècle, sa popularité fut immense. Sa fabrication battit tous les records. Il fut exporter par bateaux entiers vers l’Amérique.

Dans le Paris de 1900, il est le roi du genre « musette ». Il mène le bal dans le monde entier, séduit les chansonniers, les poètes s’en inspirent.

Cependant, le dispositif qui a fait son succès - les accords fixes d’accompagnement -  malgré les perfectionnements les plus ingénieux, l’empêchent longtemps d’accéder à la « grande » musique, jusqu’au jour, relativement récent, où la possibilité de renoncer aux accords préparés ou même leur suppression pure et simple, permet d’aborder tous les genres d’écriture musicale

Impossible de parler de l'accordéon en France sans évoquer ce genre qui fit autant pour sa gloire que pour sa mauvaise réputation : le MUSETTE. Une musique adulée par les uns, méprisée par les autres, et qui pourtant auprès des étrangers est synonyme de Paris, de fête…

La bourgeoisie venait s’encanailler dans les arriere-cour des cafés, le musette a exprimé une certaine liberté

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